(..) Dans un communiqué, Mohamed Bellebou, conseiller municipal et communautaire du Rassemblement Bleu Marine de Perpignan et président de l’association France-Harkis, et Louis Aliot, député européen et conseiller municipal, s’interrogent « sur les indignations sélectives des moralisateurs UMPS qui feraient bien de balayer devant leurs portes ». En l’occurrence, celles de Perpignan.
Ainsi, ces élus demandent « que toute la lumière soit faite sur le fichier ethnique des employés de la mairie de Perpignan UMP-UDI ». Un dossier vieux de dix ans qui renvoie à une interview de Jean-Paul Alduy, publiée dans L’Indépendant du 23 juin 2005 dans laquelle le maire de l’époque entendait balayer les critiques de favoritisme, chiffres à l’appui.
JPA avait alors précisé le nombre de fonctionnaires français d’origines gitane (80) et maghrébines (200) employés par la mairie de Perpignan avant de conclure : « Sur un total de 2 500 employés, on est loin des fantasmes évoqués ici et là ». Une vieille affaire que l’on croyait enterrée et qui revient sur le tapis avec cette question lancée par les élus FN à Jean-Marc Pujol : « Comment le maire de Perpignan peut-il ignorer ce fichier puisque son prédécesseur était très précis dans ses affirmations chiffrées ? ».
Les élus du FN « demandent à ce que la plainte déposée » alors « soit enfin instruite ». De l’art de retomber sur ses pattes.
L’Indépendant