Il avait été interpellé samedi, après des violences avec arme. Un jeune homme âgé de 24 ans a été condamné, hier, à huit mois de prison et placé en détention par le tribunal correctionnel.
Jugé hier en comparution immédiate, au lendemain de son placement en détention provisoire, un Quimpérois âgé de 24 ans a été condamné à une peine de quatre mois de prison assortie d’un mandat de dépôt et d’une révocation de sursis à hauteur de quatre mois pour des violences avec arme et un usage de stupéfiants en récidive.
Il était sorti de prison le 8 avril, après sa condamnation à six mois de prison, en janvier, pour un vol aggravé doublé de violences. La quatrième condamnation de ce jeune Algérien, depuis son arrivée en France en 2009.
Dans le box, le jeune homme, visiblement énervé, évoque un coup monté de l’ancien compagnon de sa petite amie. Samedi, ce dernier s’était présenté au domicile de la jeune femme et avait demandé des explications en découvrant le nouveau couple dans le lit. Le ton était alors rapidement monté, le prévenu aspergeant son rival de gaz lacrymogène. Il tente d’expliquer avoir agi de la sorte face à un homme qu’il savait violent et parce qu’il s’était saisi d’un couteau. « Moi, je voulais bien me battre, mais seulement avec les poings ».
Oui mais voilà, ses déclarations ne correspondent pas à celles de sa petite amie et de la victime. Pas plus qu’aux constatations des policiers appelés par la victime. « Les policiers vous identifient comme celui qui jette un couteau, se débarrasse d’une bombe lacrymogène et d’un morceau de produit », lui rappelle le président Rossignol. Lui s’en défend, reconnaissant uniquement avoir lâché la bombe lacrymogène à la vue des policiers.
Les 13 grammes de cannabis – « pas à moi » – non plus, insiste l’homme déjà lourdement condamné pour trafic de stupéfiants, en 2013. Il avait alors écopé d’une peine de 30 mois de prison ferme assortie d’une interdiction de séjour sur le territoire national pendant dix ans. Interrogé par le procureur de la République, il explique être sorti de détention sans avoir été reconduit à la frontière, conduisant à l’abandon des poursuites pour le non-respect de l’interdiction de séjour. […]
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