Un homme déclaré guéri depuis 5 mois pourrait avoir contaminé une femme lors de rapports sexuels non protégés selon une étude de cas publiée par les Centres de contrôle des maladies américains (CDC).
[…] si la situation est en nette amélioration avec une forte baisse du nombre de nouveaux cas par semaine, les autorités sanitaires s’inquiètent de la possible transmission sexuelle du virus par des patients pourtant déclarés guéris. Vendredi 1er mai 2015, les Centres de contrôle des maladies américains (CDC) ont ainsi présenté une étude portant sur le cas d’une femme qui pourrait avoir été contaminée lors de rapports sexuels avec un homme, pourtant déclaré guéri depuis plusieurs mois.
La libérienne a été testée positive au virus Ebola le 20 mars 2015, le lendemain de son hospitalisation à Monrovia. C’était alors le premier cas enregistré au Liberia depuis 27 jours. Or l’enquête épidémiologique a révélé que le seul contact possible que cette femme avait pu avoir avec le virus était un rapport sexuel vaginal non protégé avec un survivant datant du 7 mars 2015. L’homme en question avait été déclaré guéri le 7 octobre 2014, soit 5 mois plus tôt. Mais de nouvelles analyses ont révélé la présence de particules virales persistant dans son liquide séminal. Autant d’éléments qui semblent confirmer la possibilité que des survivants d’Ebola puissent contaminer d’autres personnes lors de rapports sexuels non protégés. […]
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