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08/05/15

Elle a reçu le soutien de clients, de voisins, d’un élu de la mairie de Corbeil-Essonnes venus prendre de ses nouvelles. Mais hier soir au tribunal correctionnel d’Evry, l’histoire de cette commerçante du quartier des Tarterêts de Corbeil-Essonnes (Essonne) qui expliquait hier dans nos colonnes être victime de racket, s’est quelque peu étiolée.

Les deux frères, âgés de 33 et 38 ans, qu’elle accusait de tentative d’extorsion ont été relaxés, les juges considérant que les faits ne sont pas établis. Ils ne sont pas non plus les auteurs de l’incendie de la poubelle du magasin et des dégradations commises sur la voiture de la gérante, des faits commis après leur interpellation. La victime, « prise par le travail », n’était pas présente à l’audience et ne s’est pas fait représenter par un avocat.
Ce mardi, cette femme assurait que son épicerie, la dernière de ce quartier sensible, avait été attaquée par une trentaine de jeunes de la cité. Alertée, la police avait interpellé les deux frères sur place. « Ils me réclament une grosse somme d’argent pour me laisser tranquille », nous confiait-elle. Les enquêteurs confirmaient, eux, travailler sur une « tentative d’extorsion ».
Les faits se sont révélés moins simples. L’un des deux hommes qu’elle accusait avait en fait travaillé pour elle entre janvier et avril. Ce que l’intéressé a aussitôt expliqué aux policiers en garde à vue. Mais… il n’était pas déclaré. « Je l’ai embauché, reconnaît-elle lors de ses auditions, lues hier à l’audience par la présidente du tribunal correctionnel. Il y avait des vols et des dégradations de la part de jeunes dans le magasin. Il m’a dit qu’il pouvait les calmer ». Aux policiers, elle raconte encore que son « vigile » travaillait bénévolement. Puis change de version et reconnaît l’avoir rémunéré, 1 200 € par mois. Tous deux se connaissent : ils ont grandi ensemble dans le quartier. « Elle m’a appelé, elle me connaissait et me faisait confiance », assurait hier à la barre le prévenu. Et ça marche. « Il passait au magasin de temps en temps, il n’avait pas d’horaires. Mais je lui ai donné de l’argent car les vols cessaient », a admis ce jeudi soir la gérante jointe par téléphone.
(…) Le Parisien


07/05/15

La propriétaire de ce commerce, situé dans le quartier sensible des Tarterêts, refuse de céder aux attaques violentes et quasi-quotidiennes qu’elle subit.


06/05/15

Asthmatique et cardiaque, elle a fini la nuit sous oxygène à l’hôpital. “Mon fils de 6 ans, venu prendre son goûter après l’école, a reçu un projectile au visage”, soupire la gérante de la dernière épicerie du quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne). Sa boutique a été attaquée mardi, en fin d’après-midi, par une trentaine de jeunes de la cité.
Deux suspects ont été interpellés, un a été relâché. Quelques heures plus tard, la poubelle du magasin a été incendiée. “Ils me réclament une grosse somme pour me laisser tranquille”, confie la gérante. “Nous sommes dans le cadre d’une tentative d’extorsion”, confirme une source proche de l’enquête.
La commerçante de 36 ans a repris la boutique il y a cinq mois. “Je ne sais pas comment fonctionnait l’ancien propriétaire. Mais des jeunes se servaient dans les rayons. Moi, je ne travaille pas gratuitement”, explique-t-elle. Depuis son installation, elle a déposé plusieurs plaintes. “Quatre en une semaine”, confirme une source proche de l’enquête. “Je ne les compte plus”, souffle la gérante, usée par des horaires à rallonge et meurtrie par un bras blessé lors d’une précédente agression. L’épicerie, gérée en famille, ouvre de 9 h 30 à 22 heures. […] Le Parisien
Merci new delhi, T M, robinson et Neuneu.

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