Les signalements sont essentiellement le fait des familles qui préviennent le lycée ou appellent le numéro vert anti-jihad. Les professeurs des établissements ne sont à l’origine que d’une minorité de ces procédures. Car pour eux, l’observation est plus difficile.
La ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, n’a pas voulu donner plus de précisions mais a souligné que les jeunes radicalisés viennent de tous les milieux, aisés ou modestes, en ville comme à la campagne. Les demandes de cours à domicile pour ne pas fréquenter l’école en raison de motifs religieux sont également en augmentation.
La commission de surveillance des filières jihadistes a révélé jeudi 7 mai que près de 536 jeunes élèves des collèges et lycées français seraient radicalisés. Cette commission avait été créée en décembre dernier par Éric Ciotti.