Les locataires d’un immeuble dijonnais ont monté un groupement pour dénoncer le trafic de drogue qui aurait lieu sous leurs fenêtres.
Mercredi matin, les policiers ont investi un immeuble de l’avenue Jean-Jaurès à Dijon. Fouille des caves, des parties communes, l’opération n’a pas eu les résultats escomptés et rien n’a été découvert. Ce n’était pas la première opération de police dans le quartier, mais il fallait bien ça pour rassurer un peu les locataires de cet ensemble situé entre Dijon et Chenôve.
Depuis plusieurs mois, ces derniers dénoncent un trafic de drogue incessant dans le quartier. Un café est aussi la cible de leur grief, car les fumeurs de cannabis y seraient nombreux et intoxiqueraient les locataires. « C’est devenu compliqué dans le lotissement oui. Il y a du passage constamment, mais bon, est-ce que c’est que chez nous ? C’est partout pareil maintenant », témoigne A., un riverain. Une de ses voisines tempère. « C’est plutôt le village rom qui se trouve derrière qui provoque des nuisances », note-t-elle. Quoi qu’il en soit, un regroupement de locataires, en lien avec l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), s’est créé pour faire pression sur le bailleur Villéo. « Il y a beaucoup de trafic », déplore un membre du syndic. « Des échanges sur le parking malgré les rondes des policiers. » « Il y a toujours du deal dans la cour », déplore un autre locataire. « Ici, les gens en ont marre, on ne veut pas que notre résidence devienne une plaque tournante du trafic. Les locataires veulent juste être tranquilles. » […]
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Merci à Who is Who