A peine arrivés dans leur nouvel hôtel, les clandestins refusent de descendre du bus car ils ne veulent pas rester dans un endroit où il y a des femmes mariées. L’hôtel choisit par la préfecture ne convenait pas aux clandestins et ils ont réussi à changer d’endroit.
Quelques africains transférés de la Sicile à la Toscane et destinés à la province de Livourne ont fait des pieds des mains parce qu’ils n’appréciaient pas l’hôtel Campiglia Marittima.
Les motifs de la protestation? Ils sont nombreux et assez fantaisistes. Notamment la présence de femmes mariées dans l’hôtel.
A la descente du bus, les immigrés – des jeunes hommes âgés entre 20 et 25 ans et provenants de Gambie, Ghana, Zimbabwé et Kenya ont commencé à protester. Parmi leurs revendications, il y a en une avec des motifs ethnico-religieux : loger dans une structure où sont présentes des femmes mariées qui font partie d’un autre groupe de clandestins arrivés avant. Une proximité que leur religion ne permet pas.
Mais ce qui gêne aussi les Africains, seraient l’aggravation de la logistique et de leur espace vitale : “Nous n’avons pas assez de place pour cuisiner de manière autonome.” Evidemment ce qu’ils étaient habitués à avoir quand ils se trouvaient en Sicile. (…)
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