Karim Dahmoun, 44 ans, jugé pour le meurtre d’un professeur d’anglais vingt ans après les faits, a été condamné jeudi à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de Paris.
L’avocate générale, Maryvonne Caillibotte, avait requis vingt ans de réclusion criminelle à son encontre et son avocate, Me Carole Foissy, réclamé son acquittement.
L’accusé, en fuite, avait été arrêté en 2014 dans un train lors d’un banal contrôle des douanes. Il était recherché pour le meurtre en 1995 de Daniel Augeron, professeur d’anglais de 50 ans retrouvé nu, étranglé dans son appartement parisien.
Dahmoun, qui nie les faits, était accusé d’avoir piégé la victime, homosexuelle, en se faisant passer pour une possible relation, afin de la voler. Son empreinte palmaire a été retrouvée dans l’appartement, dans une trace de sang, et son ex-compagne a affirmé l’avoir vu revenir un soir avec un t-shirt taché de rouge et déchiré.
Karim Dahmoun a déjà été jugé pour ces faits par la cour d’assises de Paris qui l’avait condamné en 2004 par contumace à 25 ans de réclusion criminelle.
«Je suis innocent de tout ce dont on m’accuse», avait clamé l’accusé à l’ouverture des débats.
L’affaire remonte au 26 novembre 1995 avec la découverte du corps dénudé de la victime enfouie sous des draps sur le canapé-lit déplié de son salon. C’est la concierge de l’immeuble, alertée par la mère de la victime inquiète de son silence depuis trois jours, qui avait donné l’alerte en découvrant l’appartement sens dessus dessous, avec des traces de sang sur un mur. […]
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Merci à marie salers