Dans une biographie consacrée à la garde des Sceaux en librairie le 15 mai (ed Plon), la journaliste Caroline Vigoureux révèle un goût certain de Christiane Taubira pour les récits épiques et romantiques, quitte à s’arranger parfois avec la réalité. L’enjeu est de taille, il s’agit pour l’ex-candidate à la présidentielle de se façonner une histoire particulière. Le journal Marianne du 15 mai dévoile les bonnes feuilles de l’ouvrage Le mystère Taubira et relate cette *petite* incohérence dans les témoignages.
Ainsi, sur son ex-mari, Robert Delannon, rencontré en 1978, militant indépendantiste guyanais passé dans la clandestinité peu après leur rencontre. Dans les interviews, la ministre parle souvent de la “semi-clandestinité” dans laquelle elle vivait à cette époque là, à cause des activités politiques de son compagnon.
Ainsi dans les colonnes du magazine Grazia, elle racontait en 2013 :
Tous les deux jours, je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois.
Et souvent, elle ajoute que son mari a été emprisonné un an et demi. Une information que l’on retrouve dans de nombreux articles consacrés à son histoire (Iciou Ici).
Problème, interrogé par la journaliste, le premier concerné est catégorique :
Je n’ai jamais été arrêté, je n’ai jamais fait de prison.
Il ajoute que de la part de la mère des ses enfants :”Il s’agit sans doute d’un peu de fantasme.” Une façon de romancer son récit donc.
(…) Le Lab