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Alors qu’un nouveau rapport pointe du doigt les nombreux manquements de la première mutuelle étudiante de France, Metronews a recueilli le témoignages d’étudiants victimes de gros problème avec la Mutuelle des étudiants (LMDE) qui a succédé à la MNEF en 2000 site à des malversations financière. La LMDE compte 920 000 affiliés.

En février 2013 Le Monde avaient révélé les indemnités versées à la vingtaine d’administrateurs délégués de la mutuelle, en principe “bénévoles”, tous issus de l’UNEF (syndicat proche du PS).

Retard de remboursements, carte vitale égarée, conseillers injoignables, files d’ interminables. Déjà épinglée dans un rapport de la Cour des comptes publié en 2013, la Mutuelle des étudiants (LMDE) connaît des déboires qui n’en finissent plus. La première mutuelle étudiante, placée début février sous sauvegarde de justice, a obtenu un sursis de six mois pour tenter de redresser la situation.
Avec une dette colossale de 35 millions d’euros, dont 5 millions d’euros uniquement pour les remboursements de frais de santé des étudiants, la situation de la première mutuelle étudiante de France ne cesse de s’aggraver, comme le souligne un rapport du Défenseur des droits, dont les conclusions devraient être dévoilées prochainement, selon Le Parisien.

Le rapport s’appuie sur un appel à témoins réalisé entre fin 2014 et février 2015 auprès de 1500 étudiants, pointant du doigt les principaux désagréments rencontrés par les 920.000 affiliés de la LMDE. A défaut d’obtenir une réaction de la LMDE, dont la ligne du standard sonne dans le vide, voici les principaux problèmes dénoncés par le Défenseur des droits, illustrés et confirmés par les témoignages des lecteurs de metronews.
► Le Défenseur des droits : “57% des étudiants déclarent avoir rencontré des difficultés pour être remboursé, de six à un an de retard dans certains cas”
Depuis bientôt un an, j’attends un remboursement de 200 euros pour des frais d’orthodontie“, raconte Tiffany.
► Le Défenseur des droits : “26% des étudiants interrogés affirment avoir été privé de Sécurité sociale effective, parfois pendant plusieurs mois”
J’étais à la LMDE durant deux ans : impossible de mettre à jour ma carte vitale, rapporte Camille, qui vit à Toulon. J’ai été obligée de faire passer mes consultations sur la carte vitale de ma mère.
►Le Défenseur des droits : “22% déclarent avoir dû avancer les frais pour se soigner, ce qui se traduit parfois par un renoncement des soins”
Un conseiller de LMDE m’avait dit qu’il prenait en charge la chambre individuelle en cas d’hospitalisation, affirme Marine, qui fait des études de médecine. Aujourd’hui, la clinique me réclame 400 euros de frais car la mutuelle ne le prend pas en charge.” […] Metronews

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