Les faits remontent à vendredi. Cette étudiante rentrait chez elle rue Sala dans le 2e arrondissement de Lyon.
Il est 5h du matin et les rencontres sont rares. Elle croise tout de même un homme sur son scooter qui fait mine de chercher son chemin. Ce dernier va ensuite la suivre discrètement pour réussir à rentrer dans son immeuble et la violer.
Armé d’un couteau à pain, casqué, mains gantées, il impose à sa victime de se déshabiller entièrement et de pratiquer une fellation filmée par ses soins avec son téléphone portable. Pour acheter son silence, l’homme menacera enfin la jeune femme de diffuser les images si elle le dénonce.
Le surlendemain, l’étudiante osera tout de même porter plainte. Selon le Progrès, c’est en analysant la scène du viol que la police scientifique va trouver de l’ADN. Comparée avec leur fichier, elle révèlera l’identité du violeur, un habitant de Tassin âgé de 30 ans et qui cumule pas moins de 70 infractions et délits tels que des vols, des violences et même une incursion dans des vestiaires de femmes. Il était sorti de prison en janvier.
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