L’ex-ministre de la Défense Hervé Morin estime à son tour que la question du «droit du sang» pour obtenir la nationalité française se posait «à coup sûr» dans certains territoires d’Outremer.
«C’est une question qui va se poser, pas forcément en métropole mais à coup sûr en Outremer, en Guyane, qui peut se poser à Mayotte», défend ce jeudi sur iTélé le président du Nouveau Centre. Car, estime-t-il, «on voit bien qu’il y a une immigration massive qu’on est incapable de réguler, avec des conséquences sociales sur la déstabilisation des sociétés ultramarines qui sont considérables».
En 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy s’était montré farouchement opposé à la revendication du Front national d’instaurer le droit du sang en arguant. «Avec le droit du sang, on a toujours un sang qui n’est pas suffisamment pur», avait-il mis en garde. Lors de la présidentielle de 2012, durant laquelle une partie de sa majorité avait exprimé des difficultés avec la ligne inspirée par Patrick Buisson, le président sortant avait de nouveau répété son opposition au droit du sang en lançant: «Le droit du sol, c’est la France».
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Merci à Lilib