(…) Alors que la population bruxelloise est toujours plus précarisée, les autorités publiques ne parviennent pas à faire régresser sensiblement cette maladie. Sur le millier de cas déclarés en 2013 en Belgique, 302 concernent la Région bruxelloise, soit 30 % de l’ensemble des cas belges. Cela correspond à une incidence de 26,2 pour 100.000 personnes.
Mais ce n’est pas tout . Didier Gosuin a en effet communiqué une autre information pour le moins inquiétante. “Si la majorité des patients suit adéquatement sa thérapie, le registre national de la tuberculose rapporte que notre Région doit faire face à une proportion d’abandons très élevée puisque celle-ci est de 20 % en 2013, dont 12,5 % sont des cas perdus de vue”, a ainsi indiqué le ministre bruxellois.
Un patient sur cinq ne se soigne donc pas, et un sur dix est même introuvable… Impossible dans ces conditions de chiffrer avec certitude le nombre de malades séjournant sur le territoire de la Région.
Ces interruptions de traitement s’expliquent par le caractère contraignant de celui-ci. En effet, si la tuberculose est guérissable, le traitement dure entre six mois et deux ans. “C’est une situation interpellante en matière de santé publique”, a convenu le ministre, précisant que la Cocom contribuait financièrement à la lutte anti-tuberculeuse dans la capitale.
Merci à Mololo