Hier à Saint-Benoît, l’association Abchir avait convié quatre conférenciers à disserter sur le vivre ensemble pour la 3 e édition de “ Comprendre l’islam ”.
Si elle se voulait un éclairage sur l’actualité, la table ronde a sûrement atteint son objectif. Il faut dire que le thème proposé par l’association poitevine Abchir, “ Le vivre ensemble : musulmans, quels engagements ? ”, avait de quoi alimenter les conversations. Dommage pour les organisateurs, le public n’a pas franchement répondu présent à la salle de La Hune. Les élus en particulier, l’un d’eux demandant même à conserver l’anonymat. « Je suis présent ici à titre privé. »
Morceaux choisis
> Kendji Kaddour (professeur chercheur en communication) : « Vivre ensemble, cela s’apprend. Pour moi, c’est une construction, un vécu qu’on construit petit à petit, pas à pas. C’est accepter l’autre, sa manière de vivre. La laïcité est une chance pour nous mais ces derniers temps, elle est élastique. Il faut un équilibre entre l’unité du pays et la diversité culturelle, sociologique et ethnique. »
> Nassima Prudor (docteur en théologie) : « Vivre ensemble ne peut se réaliser que dans le respect mutuel, l’entraide et le partage. L’islam n’accepte pas le repli communautaire vers lequel on veut nous pousser aujourd’hui. Au nom d’une laïcité falsifiée, on dicte au musulman la religion qu’il doit suivre… Une fille avec une jupe longue, on l’interdit d’école. Si c’est l’inverse, on ne dit rien. On est en train de creuser un fossé entre les enfants d’un même pays. »
> Bernard Holtzapffel (président de la Ligue de l’Enseignement 86) : « La laïcité, c’est la condition du vivre ensemble. En tant que mouvement d’éducation populaire partenaire de l’école, si nous avions été absents de ce débat, ce serait allé dans le sens de la stigmatisation de l’islam. »
> Gako Abou (SOS Racisme Vienne) : « L’espace éducatif doit être partagé et on veut apporter notre contribution pour prêcher la bonne parole et combattre toute forme de discrimination. »
[…] Source
Morceaux choisis
> Kendji Kaddour (professeur chercheur en communication) : « Vivre ensemble, cela s’apprend. Pour moi, c’est une construction, un vécu qu’on construit petit à petit, pas à pas. C’est accepter l’autre, sa manière de vivre. La laïcité est une chance pour nous mais ces derniers temps, elle est élastique. Il faut un équilibre entre l’unité du pays et la diversité culturelle, sociologique et ethnique. »
> Nassima Prudor (docteur en théologie) : « Vivre ensemble ne peut se réaliser que dans le respect mutuel, l’entraide et le partage. L’islam n’accepte pas le repli communautaire vers lequel on veut nous pousser aujourd’hui. Au nom d’une laïcité falsifiée, on dicte au musulman la religion qu’il doit suivre… Une fille avec une jupe longue, on l’interdit d’école. Si c’est l’inverse, on ne dit rien. On est en train de creuser un fossé entre les enfants d’un même pays. »
> Bernard Holtzapffel (président de la Ligue de l’Enseignement 86) : « La laïcité, c’est la condition du vivre ensemble. En tant que mouvement d’éducation populaire partenaire de l’école, si nous avions été absents de ce débat, ce serait allé dans le sens de la stigmatisation de l’islam. »
> Gako Abou (SOS Racisme Vienne) : « L’espace éducatif doit être partagé et on veut apporter notre contribution pour prêcher la bonne parole et combattre toute forme de discrimination. »
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