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Pierre Nouchi, président du syndicat des cafetiers, hôteliers et restaurateurs (UMIH) du Calaisis, interpellera lundi après-midi, lors de l’assemblée générale, la maire de Calais sur les conséquences pour ces métiers de la forte présence de migrants dans le secteur. Selon lui, les Britanniques désertent le Calaisis.

Vous allez intervenir cet après-midi sur la présence de migrants dans le Calaisis. Cela a-t-il un impact sur vos métiers ?
« Oui. Une inquiétude s’est installée depuis la fin de l’année dernière chez nos clients. Ils ne veulent plus sortir le soir. La baisse de fréquentation va de 8 à 20 % selon les établissements. Cette inquiétude n’est pas ressentie que sur les grands axes de Calais-Nord, mais dans les petites rues aussi. Même si une partie de notre clientèle est rassurée par la vidéosurveillance. Mais c’est insuffisant. »
Les migrants sont présents depuis longtemps dans le Calaisis. Pourquoi leur présence serait-elle aujourd’hui plus dérangeante ?
« Les Calaisiens sont des gens accueillants mais là, les migrants sont tellement nombreux… Cela peut rebuter les clients. On sait aussi qu’il y a des violences mais je pense qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le dit… » (…)
L’hôtellerie souffre-t-elle aussi ?
« De la même façon que les bars et restaurants. Sauf pour quelques-uns qui profitent de la forte fréquentation de CRS (en renfort à Calais pour répondre à l’afflux de migrants, ndlr). Nos métiers sont en danger. En perdant de la clientèle, on perdra aussi des emplois. »
(…) La Voix du Nord

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