18/05
En Syrie, les troupes gouvernementales ont chassé, dimanche 17 mai, après quatre jours de combats, les jihadistes du Groupe Etat islamique de la ville antique de Palmyre, située à la lisière du grand désert syrien, dans le centre du pays. La bataille a fait plus de 300 morts, selon un bilan donné par une source proche de l’opposition syrienne. Le groupe Etat islamique assiégeait la cité antique depuis quatre jours. Samedi 16 mai, les combattants avaient réussi à pénétrer dans le nord de la ville, mais ils en ont finalement été chassés par l’armée syrienne. Ils se trouvent cependant toujours tout autour de Palmyre. Et notamment à un kilomètre du célèbre site archéologique.
(…) RFI
17/05
De violents combats opposaient dimanche des forces du régime syrien aux jihadistes de l’Etat islamique (EI) au lendemain de la prise par ce groupe du contrôle de plusieurs secteurs de Palmyre, ville abritant les ruines d’une cité antique, selon une ONG.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), les jihadistes et les forces progouvernementales tentaient de gagner du terrain en tirant des obus de part et d’autre. L’EI a pris samedi le contrôle de la majeure partie du nord de Palmyre où des affrontements intenses les ont opposés aux forces loyales. Selon l’OSDH, ils ont fait au moins 29 morts parmi les jihadistes et 23 parmi les membres des forces gouvernementales.
La plupart des ruines monumentales, qui comportent notamment des colonnades torsadées romaines, des temples et des tours funéraires, se trouvent au sud-ouest de la ville. Ce site, qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique, est inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité de l’Unesco.
bfmtv
14/05
L’État islamique a exécuté jeudi au moins 26 civils soupçonnés de “collaboration avec le régime”, dans des villages à la lisière de l’antique cité de Palmyre.
Le Point
(Merci à speuland59)
Les combattants de l’Etat islamique ne sont qu’à quelques kilomètres de la ville antique de Palmyre situé à 240 km au nord-est de Damas. L’aviation de Bachar el-Assad les bombarde pour stopper leur progression.
Palmyre survivra-t-elle au cortège de destruction qui accompagne l’avancée des djihadistes? D’après les autorités syriennes, seuls quelques kilomètres séparent la cité de ruines romaines et les combattants de l’Etat islamique. «Palmyre est menacée», a affirmé à l’AFP Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). «La bataille se déroule à 2 kilomètres à l’est de la ville. L’EI s’est emparé de tous les postes de l’armée entre al-Soukhna et Palmyre», a-t-il précisé.
Contrôlée sept mois durant par les rebelles opposés à Bachar el-Assad en 2013, Palmyre est repassée depuis sous la tutelle de Damas. A cette époque, le temple de Baal avait subi des flétrissures en raison des échanges d’artillerie. L’aviation fidèle à Assad bombarde les djihadistes dans l’espoir de stopper leur progression. Suite à la chute d’al-Soukhna, 1800 familles ont fui vers Palmyre.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les combats dans cette zone ont fait 110 tués, dont 70 membres des forces du régime, parmi lesquels six officiers, et 40 djihadistes, dont deux de leurs chefs. Parmi ces derniers, figure Abou Malek Anas al-Nachwan, qui était apparu sur une vidéo de l’EI montrant la décapitation en avril de 28 Éthiopiens en Libye.
La valeur historique de Palmyre, oasis située à environ 240 km au nord-est de Damas, est inestimable car elle abrite les ruines monumentales d’une grande cité qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique. Son architecture unit les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse. «Si l’EI entre à Palmyre, ce sera sa
destruction, une catastrophe internationale» et «la répétition de la barbarie et de la sauvagerie qui s’est produite à Nimroud, Hadra et Mossoul», a mis en garde Maamoun Abdulkarim, le directeur des Antiquités et des musées syriens (DGAM). […]
«Les pillages et destructions de sites archéologiques ont atteint une échelle sans précédent» cette année, s’est alarmée mercredi la directrice générale de l’Unesco Irina Bokova. L’EI «y a recours comme tactique de guerre pour terroriser les populations», a-t-elle précisé.
Le Figaro