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À Dacca, la capitale du Bangladesh, le Rana Plaza n’est aujourd’hui plus qu’un champ de ruines. Cet immeuble, haut de neuf étages, s’est effondré le 24 avril 2013, ensevelissant plus de 1 100 ouvriers qui travaillaient pour des grandes marques de prêt-à-porter. Les journalistes d’Envoyé spécial Sophie Bonnet et Vincent Reynaud sont retournés sur place, pour savoir si l’industrie textile avait tiré les leçons de ce drame.
Deux ans jour pour jour après la catastrophe, 2 000 rescapés de l’effondrement du Rana Plaza se sont réunis à Dacca. Ils protestaient contre les indemnisations dérisoires reçues par les familles de victimes, environ 25 millions d’euros sur les 40 millions promis.

Si les ouvriers bangladais du textile ont obtenu une revalorisation de leurs salaires, passés de 30 à 53 euros par mois, leurs conditions de travail ne se sont pas améliorées. La plupart des usines restent vétustes et dépourvues des normes élémentaires de sécurité.

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