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Étalement urbain, périurbanisation, artificialisation des sols, émiettement du territoire… Tous ces termes vont dans le même sens et signifient l’expansion des surfaces urbanisées en périphérie des villes. […]

  • 9% : c’est la part qu’occupent les sols artificialisés sur l’ensemble du territoire métropolitain en 2014, soit environ 51.000 km2. L’artificialisation correspond au remplacement d’une terre ou d’un milieu naturel par des sols bâtis en vue d’une activité humaine. La dernière enquête sur l’utilisation du territoire – menée par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt – dévoile également que l’urbanisation progresse aux dépens des espaces naturels (40% du territoire) et des terres agricoles (51%). […]
  • Un département tous les dix ans : l’urbain s’empare toutes les décennies d’une superficie de 6000 km2, soit la taille moyenne d’un département français. C’est le chiffre choc mis en avant par de nombreux rapports et par le livre La tentation du bitume d’Olivier Razemon et d’Éric Hamelin[2]. […]

Quitter la ville pour la périphérie est souvent motivé par l’espoir de faire des économies et de gagner de l’argent. Les entreprises et les propriétaires se disent que le foncier est moins cher puisque plus abondant. Les collectivités sont ravies d’accueillir de nouveaux ménages solvables. Mais cette logique ne fonctionne qu’en oubliant les coûts cachés de l’étalement urbain.

Lire l’article intégral sur le blog de l’auteur : Vers un renouveau territorial

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