Hier, le noyau dur du Collectif mosellan de lutte contre la misère s’est retrouvé devant la préfecture, dans l’espoir d’obtenir un entretien
« Notre combat est simple : nous souhaitons le logement Immédiat, continu et inconditionnel – ICI – pour toute personne qui se retrouve à la rue contre son gré. »
« À Metz, nous intervenons pour 37 demandeurs d’asile qui sont à la rue depuis le mois de décembre », a expliqué Eric Graff.
Le collectif a toutefois eu plus de chance, hier, en mairie de Metz, puisque le conseiller municipal chargé de l’urgence sociale humanitaire et sanitaire, Raphaël Pitti, a, lui, évoqué une première solution. « On compte près de 35 personnes qui ont établi un campement sauvage le long de la Moselle.
Nous allons y installer des structures mobiles équipées de toilettes et de douches. » Le représentant de la Ville a insisté sur le caractère transitoire de cette mesure. « Nous organisons des conditions d’hygiène, nous donnons des moyens sanitaires, mais nous ne nous substituons pas à l’État. »
Les associations telles que RESF (Réseau éducation sans frontières) et Médecins du monde devraient se relayer auprès de ces personnes.
« Nous souhaitons être vigilants et ne pas être submergés par le nombre de personnes qui arriveraient. »
Le Républicain Lorrain
A relire : Relogement continu des demandeurs d’asile de Blida depuis 4 ans à Metz