Pédophilie dans les années 80 et 90.
Un rapport démontre des cas d’abus sexuels chez les Verts berlinois.
Il est question de nombreux abus sexuels sur enfants chez les prédécesseurs des Verts berlinois actuels. D’après des articles de journaux, il y a avait des pédophiles condamnés membres de la section régionale Berlinoise du parti Bündnis 90/Les Verts.
C’est d’après le “Tagesspiegel” et “Die Welt” le contenu d’un rapport interne au parti que souhaitent présenter les chefs de sections locales du parti Daniel Wessener et Bettina Jarasch en fin de matinée. Ont été analysée les activités pédophiles de membres du parti et de permanents de la Liste Alternative (rassemblement de partis écologistes, NDLR) dans les années 80 et 90.
Un membre de la commission d’enquête évoque, d’après le “Tagesspiegel”, “jusqu’à 1000 victimes” de violences sexuelles.
Le cas spécifique de Berlin n’était pas évoqué dans le rapport du politologue Franz Walter datant de 2014 et commandé par le parti à l’échelle nationale.
L’étude récente met en lumière, d’après le “Tagesspiegel”, un réseau d’abus au sein de l’ancienne Liste Alternative.
Il y aurait eu au moins trois différents auteurs d’abus sexuels au sein de la section Berlinoise.
Ils auraient fondés l’association “Jeune & Vieux” au sein du parti et créé un centre aéré (Freizeitladen) nommé Falckenstein-Keller à Kreuzberg. Là-bas auraient été abusés sexuellement de nombreux garçons, qu’ils avaient auparavant abordés dans des écoles primaires.
À en croire “Die Welt”, la commission d’enquête est composée de membres des Verts et d’experts extérieurs au parti. Ces derniers mois, des archives externes et internes au parti ont été analysées, des témoins oculaires entendus et une mission de recherche a été confiée à deux historiens.
Le parti à l’échelle nationale dément le chiffre de “jusqu’à 1000 victimes”.
Thomas Birk, député régional et un des auteurs du rapport, confirme au “Tagesspiegel” le nombre élevé de victimes. “C’est difficile à quantifier précisément” dit-il au journal “mais il y avait assurément des auteurs d’abus sexuels parmis les Verts”.
Le parti a toutefois démenti lundi le chiffre de 1000 victimes. Il ne s’agit pas pour le parti d’un nombre exact de victimes sorti de la commission d’enquête, mais d’une spéculation approximative du nombre de cas d’abus sexuels dans l’environnement des Verts.
Birk a de plus expliqué au journal que les auteurs d’abus sexuels pouvait être aussi bien à l’intérieur même du parti que membres de groupes et de réseaux proches du parti. “Nous avons du composer avec cela jusqu’au milieu des années 90” rapporte Birk. “L’association homosexuelle (Schwulen-AG) de notre parti était plus ou moins un espace pédophile” rajoute Birk.
Merci à reveilimminent pour la traduction