Un incendie, dont l’origine criminelle ne fait aucun doute, s’est propagé dans la nuit de jeudi à vendredi dans un bureau de tabac préalablement défoncé par une Renault Clio. Si le bâtiment est en ruine, aucune victime n’est à déclarer.
Une nuit d’horreur, au scénario dantesque. Il est 00h12 quand une alerte est donnée aux pompiers sur un feu de voiture, qui serait située aux abords de la ville, à proximité de la SPA. Moins d’un quart d’heure plus tard, à 00h25, des habitants de la rue Gambetta sont réveillés par un bruit sourd. Une voiture, une Renault Clio blanche premier modèle, vient de défoncer, malgré l’étroitesse de la rue Gambetta, la vitrine du bureau de tabac. Alors que l’enquête ne faisait que débuter, tard dans la nuit, on cherchait déjà à vérifier si le premier incendie déclaré, hors de la ville, n’avait pas été délibérément commis pour « détourner l’attention ».
Le vol en mobile ?
Une piste qui pourrait accréditer la thèse d’un détournement préparé. Ebahi devant son bureau de tabac, l’un des plus fréquentés du secteur, le patron indiquait qu’il venait d’être entièrement réapprovisionné en tabac la veille. Avant de prendre la fuite à bord d’une voiture qui les aurait attendus, les auteurs du casse ont mis le feu à cette Clio, qui embrasa bientôt tout un immeuble. (…)
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Merci à Jesse James