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«J’ai un peu bu, je prends un traitement, et voilà.» La désinvolture des explications tranche avec la violence des propos tenus deux jours plus tôt. Mardi, à la station Basso Cambo, Walid Fourré s’est vu refuser l’accès à un bus Tisséo à cause de son état d’ébriété. Et à l’arrivée de trois médiateurs Tisséo, le jeune homme s’est énervé. «Comment ça, je descends ? a-t-il lancé au premier. Je vais te tuer, appeler les gars de Bagatelle !» Lorsque les agents, deux hommes et une femme, l’ont incité à sortir, il en est venu aux mains. Et aux attentats du 7 janvier. «Je vais vous retrouver et je vais faire comme les Kouachi et Coulibaly ! Les frères Kouachi, c’est rien. Je peux faire pire avec les kalachnikovs de la Reynerie !»

«J’étais pas dans mon état normal», s’est défendu Walid Fourré devant le tribunal correctionnel de Toulouse, où il était jugé hier en comparution immédiate pour «violences», «menaces de morts» et «apologie du terrorisme». La présidente Caroline Froehlicher s’est néanmoins interrogée sur ce déferlement de violence physique et verbale. En semi-liberté depuis une précédente condamnation, le jeune homme prenait chaque soir le bus 58 pour rentrer au centre de détention de Seysses. «Le bus de 17 h 30, c’est le dernier. Si je ne pouvais pas monter à bord, j’aurais dû rendre des comptes à la juge.» «Vous auriez pu prendre vos précautions en montant dans le bus précédent !» «Ça fait sept mois que je prends ce bus et je n’ai jamais eu de problème», a rétorqué Walid Fourré….
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Merci à Julien271

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