Le 14 avril 2014, un habitant de Lauraguel (Aude, 650 hab) âgé de 50 ans avait été dévalisé chez lui dans des conditions extrêmement violentes. Ses agresseurs présumés ont été arrêtés jeudi puis remis en liberté. L’enquête avait pourtant duré un an,
Jeudi matin, à Limoux (rue Saint-François) et Carcassonne (cité Joliot-Curie), trois individus âgés de 30 à 35 ans ont été interpellés, placés en garde à vue et entendus dans le cadre d’un vol avec violence perpétré en 2014. À des degrés divers selon leurs cas, ils ont reconnu les faits. Dans les milieux proches de l’enquête, on indique qu’ils sont déjà connus des services de gendarmerie.
Remis en liberté, ils comparaîtront en justice au mois de septembre devant le tribunal de grande instance, à Carcassonne. Les actes dont ils devront répondre concernent un vol commis avec violence le 14 avril 2014 à Lauraguel, entre 22 h et 23 h. Cette nuit-là, les trois individus interpellés jeudi sont soupçonnés de s’être introduits chez leur victime, qui était en train de regarder la télévision, en fracturant une porte d’accès. Ils étaient gantés et encagoulés.
Aussitôt, ils ont recouvert la tête du malheureux à l’aide d’un gros morceau de tissu avant de lui ligoter les mains et les pieds. Après, ce fut une pluie de coups portés sur le corps, ainsi que sur la tête, pendant plusieurs minutes. Les malfrats cherchaient ainsi à faire avouer à leur victime l’endroit où elle cachait ses valeurs (argent, bijoux éventuels, carte bancaire…). ce qu’elle finit par leur révéler, sans toutefois indiquer le numéro de sa carte bancaire. Les deux voleurs sont finalement repartis avec de l’argent, le poste de télévision, et un ordinateur portable. Une heure plus tard, la victime est parvenue à se libérer de ses liens. Puis elle a prévenu la gendarmerie.
L’enquête, qui aura duré un an, a été menée par la brigade de recherche de Limoux. L’arrestation a été effectuée par la brigade de recherches (BR) en lien avec la brigade de Limoux et le Psig de Carcassonne (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie). La brigade cinophile (maître-chien) était également sur les lieux.
Merci à marie salers