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Christine Lagrange, est entrée légalement en 1997 dans un logement à bas loyer attribué par la municipalité d’Avignon. Aujourd’hui adjointe à l’urbanisme sa situation est “à tout le moins moralement choquante”, dénoncent ses détracteurs.
L’adjointe (PS) a l’urbanisme d’Avignon, Christine Lagrange, compte parmi les heureux habitants de la Cité des papes logés dans un pavillon appartenant à la mairie. Locataire fidèle, l’élue réside à la même adresse, avenue des Sources, quartier de la Trillade, depuis 18 ans. De la part d’une responsable publique cette situation, de surcroît dans une agglomération où plus de 100.000 personnes sont considérées mal logées, est “moralement très contestable si ce n’est juridiquement répréhensible par l’article 452 du code pénal visant la prise illégale d’intérêt”, soulignent ses détracteurs indiquant “qu’adjointe au maire, elle peut intervenir dans les prises de décision de la municipalité”.
Comment ce genre de cas est-il encore possible ? “Institutrice, j’ai obtenu ce logement de fonction en 1997. La maison faisant partie du contingent réservé avec l’accord de la Ville aux fonctionnaires de l’Education nationale. C’était un droit acquis, explique l’adjointe à l’urbanisme. “Lorsque je suis passée dans le corps des professeurs des écoles, je reversais mon “indemnité représentative de logement, puisque j’étais logée gracieusement jusqu’en 2007 où la mairie d’Avignon a créé une convention annuelle avec une location qui se rapproche du prix du marché privé”, précise-t-elle sans indiquer le montant du loyer qui devrait toutefois rester à l’abri des baux onéreux.”Les lieux n’étaient pas en très bon état”, ajoute-t-elle. Sceptiques ses contradicteurs font remarquer qu’avec le cumul de ses indemnités à la mairie, à l’agglomération du Grand Avignon et à la région Paca (environ 4000 euros bruts mensuels), “elle n’est pas à plaindre”.  […]
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Merci à Golum

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