Un père de famille comparait devant les assises des Alpes-Maritimes pour avoir porté des coups de couteaux à sa compagne décédée des suites de ses blessures. L’homme qui s’était rendu à la police expliquait son geste par sa forte dépendances à un anxiolytique.
À partir de ce matin devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes, un père de famille au casier jusqu’ici vierge, Lanouar Ben Mohamed, est jugé pour le meurtre à Nice de sa compagne Agnès.
Le dimanche après-midi 18 août 2013, dans un appartement du quartier HLM des Moulins, ce Tunisien alors âgé de 46 ans, avait porté de nombreux coups de couteau à la jeune femme. Gravement blessée à la gorge, au thorax et au dos, cette auxiliaire de vie était décédée en quelques minutes.
Ben Mohamed s’était immédiatement présenté à l’accueil du commissariat de Saint-Augustin pour avouer le forfait intervenu à la suite d’une dispute. Avec à la main, un sac plastique contenant des boîtes d’un anxiolytique, le Lexomil.
En garde à vue, il expliquait son crime par la forte dépendance à ce médicament. Depuis 2012, cet ancien douanier devenu en France manœuvre puis conducteur d’engins n’exerçait plus d’activité professionnelle et percevait le RSA….
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