Malgré l’appel au calme lancé par Éric Portheault, le directeur financier de “Charlie Hebdo”, les relations sont toujours tendues au sein de l’hebdomadaire satirique. Alors que la police est toujours en alerte maximale autour de l’équipe de “Charlie”, Éric Portheault a été victime d’un canular au goût très douteux. Comme le raconte Le Point, un groupe de femmes dont faisait partie Zineb El Rhazoui, la journaliste de la rédaction qui a été mise à pied dernièrement par sa direction – qui finalement n’a pas donné suite à cette sanction -, a voulu piéger le patron de l’hebdomadaire.
L’une d’entre elles l’a appelé un soir en se faisant passer pour une salariée d’EDF. Elle lui a signalé qu’une “fuite de gaz” avait lieu à son domicile. Une alerte prise extrêmement au sérieux par l’intéressé qui a immédiatement prévenu la police. Les forces de l’ordre se sont instantanément mobilisées puisque tous les salariés de “Charlie” bénéficient d’une protection rapprochée depuis l’attentat du 7 janvier. L’urgentiste Patrick Pelloux aurait été lui aussi appelé pour les mêmes motifs.
Sauf qu’en réalité, il s’agissait en fait d’une “blague potache”, dans le genre de celle que font des “gamins de 11 ans qui sonnent à la porte et qui partent en courant”, a raconté après coup Zineb El Rhazoui au Point. La journaliste s’est étonnée auprès de nos confrères de “la proportion” prise par une histoire qui ne constituait en rien, selon elle, “un délit”…
OZAP