Les 164 demandeurs d’asile, dont 42 enfants, qui logeaient dans un local à Décines (métropole de Lyon) ont dû déménager une nouvelle fois.
Des militants d’associations comme CLASSES, LDH ou Jamais sans toit, ont appelé à un rassemblement jeudi à 18h30 devant la préfecture du Rhône pour demander un rendez-vous avec le préfet. Mais parmi les migrants, plus de la moitié d’entre eux sont visés par une obligation de quitter le territoire français.
Ils sont maintenant dans des lieux religieux ou dans des campings autour de Lyon. La solution, encore une fois provisoire, devrait durer 15 jours. Les migrants venant de Serbie, du Kosovo ou encore de Roumanie, avaient été expulsés en avril dernier d’un bâtiment de l’armée, qu’ils squattaient depuis 2013, boulevard Yves-Farges dans le 7e arrondissement de Lyon. Durant quelques nuits, le père Bruno-Marie Duffé, en charge de la thématique «Famille et société» au diocèse de Lyon, les avaient accueillis dans un gymnase de l’école des Maristes. Le père avait ensuite loué un local de 350 m2 à Décines, pendant de 45 jours.