Le taux de pauvreté est plus important au centre des grandes agglomérations, où se concentrent les familles monoparentales ou nombreuses ainsi que les ménages jeunes, révèle ce mardi une étude de l’Insee.
La plus grande pauvreté n’est pas là où vous l’imaginez. Le taux de pauvreté est le plus important au centre des grandes aires urbaines que dans les périphéries, révèle une étude de l’Insee publiée ce mardi. Dans ces villes, 19,5% de la population en moyenne vivait sous le seuil de pauvreté (niveau de vie inférieur à 990 euros par mois) en 2012, selon cette étude où l’Insee affine pour la première fois ses statistiques de la pauvreté jusqu’au niveau des communes.
C’est ensuite dans les communes isolées que le taux de pauvreté est le plus fort (16,9% en moyenne), mais ces dernières, réparties sur l’ensemble du territoire, ne représentent que 5% de la population. Le Sud-Est (Corse, Languedoc-Roussillon) est particulièrement touché.
(…) L’Express