Dans certains établissements, ce bruit de succion d’origine africaine signifiant le mépris ou la désapprobation a été interdit.
Entre l’onomatopée et le sifflement, il se fait les dents serrées, sans qu’on puisse toujours identifier son auteur. Le «tchipage», son d’origine africaine se répand dans les classes de collèges et lycées, ce qui exaspère les professeurs. Certains n’en peuvent plus d’entendre ce bruit de succion désapprobateur dès qu’ils dont une remarque ou tournent le dos à leurs classes. Les exclusions pour «tchip» sont de plus en plus fréquentes dans les classes. Eric Bongo, proviseur adjoint du lycée des métiers Charles Baudelaire à Evry (Essonne) a décidé de bannir ce son de mépris de son établissement: «Le tchip est interdit au lycée, comme toute insulte, car c’est une insulte», explique ce béninois d’origine au Parisien. […]
«80% des élèves, dans certaines classes, sont noirs. Il faut qu’ils se débarrassent de certains codes culturels qui sont inappropriées au monde scolaire et au monde de l’entreprise» explique encore le responsable d’établissement.
Le «Tchip» a gagné les cours de classe ces dernières années, à la vitesse du «wesh-wesh» d’antan. […]
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Merci à Petros