C’est dans le journal qu’il a découvert qu’il était candidat, assure-t-il. Ce lundi, Éric Bernard a demandé que son nom soit retiré de la liste présentée par le PS du Nord aux élections régionales.[…]
Rappel des épisodes précédents : jeudi matin, la liste qui sera soumise le soir même au vote des militants est aux médias divulguée par la « Fédé ». En 39e position, on lit le nom de Laurent Coulon, candidat malheureux aux élections départementales dans le canton du Cateau, scrutin à rebondissements qui l’avait vu braver un temps sa famille politique. Sauf que l’intéressé demande que son nom soit biffé. Assurant ne pas avoir été averti qu’il y figurerait. […]
Quelques heures plus tard, une liste remaniée est divulguée par Gilles Pargneaux, premier secrétaire de la Fédération socialiste du Nord. Le nom de Jacques Olivier y remplace celui de Laurent Coulon au numéro 39 cependant que celui du Cambrésien Éric Bernard, directeur du centre social Marliot-Maupassant à Caudry, apparaît au 65e rang en lieu et place du maire de Bertry.
Sauf qu’Éric Bernard n’est pas d’accord non plus. Avec la méthode employée en premier lieu, inacceptable à son sens : « Vendredi après-midi, c’est un peu fort, on a appelé mes salariés (à Marliot, NDLR) en demandant à avoir mon numéro personnel dans les vingt minutes », relatait-il ce lundi matin. Lui-même était alors à l’assemblée générale nationale de la fédération des centres sociaux. Où il a finalement reçu un appel de Rachid Lounici, délégué général du PS du Nord, lui proposant la place. « Je lui ai demandé si je pouvais réfléchir. Il voulait une réponse tout de suite. Je n’ai pas fermé la porte. J’ai envoyé un texto le lendemain (samedi) en disant que n’étant plus adhérent au PS depuis 2014, je ne pouvais figurer sur la liste, d’autant que j’avais pu y réfléchir et m’entretenir avec mes camarades du Cambrésis. » Pas d’accord écrit de sa part, plus ce SMS : Éric Bernard pensait avoir fait le nécessaire. […]
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