A peine sortie du débat sur sa loi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, revient dans l’arène politique avant le congrès du PS : Hollande candidat, les écolos au gouvernement, le FN mieux représenté au Parlement… Un entretien à lire dans «Le Parisien Magazine» vendredi !
Pour Marisol Touraine, François Hollande est «celui qui a fait entrer la gauche française dans le réformisme du quotidien. Il a pris des risques, il a engagé la France sur la voie d’une modernisation qui n’avait que trop tardé».
La France des années 2000, c’était une France restée sous cloche, comme si elle n’avait pas perçu que le monde autour d’elle se transformait. François Hollande a ouvert portes et fenêtres, il a donné aux entreprises les moyens d’aller de l’avant, de reconquérir leur place. C’est un chemin qui ne s’arrête pas en 2017.
Je n’admets pas qu’on nous accuse de mener une politique de droite, libérale, qui ne s’intéresserait qu’aux entreprises et pas aux salariés, parce que c’est faux. Et je regrette que le Parlement ait été le terrain de nos débats avec les frondeurs.
Et vous n’avez aucun doute : François Hollande sera candidat en 2017 ?
Les conditions sont aujourd’hui réunies pour lui permettre d’aller vers une candidature. Sauf qu’il n’a pas réduit le chômage, et il en a fait une condition sine qua non… Nous faisons tout ce qu’il faut pour obtenir des résultats. Les signes de reprise sont là, la croissance repart plus fort qu’ailleurs. Cette année doit être celle d’un nouveau départ. Il faut démonter le discours du « rien n’a été fait » et mettre en perspective notre bilan, notamment sur les plans éducatif, social et écologique. […]