« J’ai eu tort de leur faire confiance et de ne pas faire de lobbying. J’ai été trahie. » Daouïa Bezaz ne décolère pas. Nancéienne élue au conseil régional depuis 2004, elle n’a pas été retenue pour un troisième mandat par le conseil fédéral du PS de Meurthe-et-Moselle, dirigé par Bertrand Masson. « On m’a dit que deux mandats, c’était assez. Mais cette prétendue règle n’a l’air de s’appliquer qu’à moi. »
Daouïa Bezaz n’est pas une nouvelle venue en politique. « Je viens du milieu associatif. Sympathisante du PS, j’ai pris ma carte en 1999, il y a seize ans. En 2004, j’étais en 14e position et il y a eu quinze élus PS à la Région. En 2008, j’étais en huitième position et il y a eu aussi quinze élus. Cette année-là, je me suis présentée aux cantonales contre Jean-François Husson, dans le canton de Nancy-Ouest qui a toujours été à droite. J’ai fait 42 %…»
Ou alors ne l’estime-t-on pas assez représentative ? « Je représente à la fois la parité, la diversité et le monde associatif. Mais peut-être n’y a-t-il pas la place pour deux représentantes de la diversité ? (N.D.L.R. : Nadia Lahrach de Vandœuvre figure sur la liste pour la première fois). Ce qui voudrait dire qu’on ne les juge pas sur leur valeur mais juste en fonction de quotas…
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Merci à Mielrubis