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Les débats ont dû s’arrêter plus tôt que prévu ce jeudi midi au palais de justice de Périgueux. Hamid Tahiri, jugé pour meurtre et viol, a dit se sentir mal

La cour et la partie civile se montrent de moins en moins enclines à la patience face aux “Je sais pas” et “Je ne me souviens pas” de Hamid Tahiri.
Ce jeudi matin, deuxième jour du procès devant les assises de la Dordogne, l’homme accusé du viol et du meurtre de Pascale Bourdin, le 11 novembre 2012 à Bergerac, a flanché devant les questions insistantes.
Lorsque l’accusé a, une nouvelle fois, avancé l’amnésie sur des points clés du dossier, le président Jérôme Hars a fini par lui demander : “Vous ne savez pas ou vous ne souhaitez pas vous rappeler ?” L’une des avocates de la partie civile, Me Frédérique Pohu-Panier, a, dans la foulée, tenté de le pousser dans ses retranchements :
– “Le psychiatre dit que c’est troublant que vous vous souveniez de certaines choses et pas d’autres. En gros, on ne vous croit pas, Monsieur. Est-ce que vous comprenez qu’on puisse ne pas vous croire ?”
L’accusé reste saisi. Il jette un bref coup d’oeil vers son conseil. Me Pohu-Panier l’arrête sèchement : “Ce n’est pas votre avocat qui répondra à votre place.”
– “Je ne me sens pas bien.”
– “Vous savez très bien faire la différence entre le bien et le mal. Tous les experts le disent.”
– “Je ne me sens pas bien Monsieur le Président. J’ai mal à la tête. J’entends des voix.”…
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Merci à Golum

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