Une interpellation houleuse au cours de laquelle les policiers sortent les bombes lacrymo pour se dégager avant de subir plus tard, un caillassage en règle. La nuit de mercredi 3 à jeudi 4 juin a été chaude au Bon-Mariage.
[…] Ces faits, Sébastien Delmotte, commissaire, les a relatés. « Tout commence vers 19 h 40 quand une patrouille de la police municipale constate qu’une quinzaine de jeunes s’alcoolisent sur la voie publique, ce qu’un arrêté municipal proscrit. Devant l’ambiance délétère, les policiers municipaux appellent la police nationale à la rescousse. La patrouille arrive sur place et entreprend de contrôler les identités. Deux jeunes ne veulent pas présenter leurs papiers. Quand mes hommes les interpellent pour les emmener au commissariat, les autres jeunes les encerclent, leur mettent la pression, sans les toucher, pour empêcher l’interpellation. Les fonctionnaires sont obligés de faire usage de leur bombe lacrymogène pour se dégager. » Fin du premier épisode.
Le second épisode débute vers 1 h du matin quand les jeunes, qui ont continué à s’alcooliser, se mettent en route vers le jardin public en renversant les poubelles qu’ils croisent sur leur chemin. Les policiers les suivent à distance. À leur arrivé au jardin public, ils essuient un caillassage en règle de la part des jeunes. […]
Le commissaire « comprend l’exaspération des habitants qui se demandent ce que fait la police » et indique qu’il « va adapter les effectifs dont nous disposons en fonction des heures de la journée ou de la nuit où les problèmes ont été localisés ». […]
« Il s’agit de perturbations volontaires, nous avons franchi, dans la nuit de mercredi à jeudi, un nouveau palier », a ajouté l’élu qui souhaite bien que l’escalade s’arrête là.
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