Fdesouche

9/06/15

Durant le congrès du PS, certains participants dont Laurent Fabius et Jean-Vincent Placé arboraient un pin’s «antiraciste de souche». Christian Combaz remarque que l’expression «de souche» plaît décidément beaucoup aux communicants de gauche.


(…) Dans les débuts l’anti-raciste était actif, il en faisait certes toujours un peu trop, mais cela lui valait au moins quelques ennuis. Désormais il relève plutôt du passif. La loi est de son côté, les juges aussi, la presse continue à le traiter en héros alors qu’il ne risque plus rien, il tire profit d’une rente de situation commode, il l’est parce que papa l’était, parce que tonton aussi, et parce qu’il a compris, depuis longtemps, que c’était le meilleur moyen de faire des affaires sans qu’on s’occupe des siennes. De temps à autre il jettera l’opprobre sur quelqu’un d’isolé dans le genre Zemmour ou Camus pour faire un exemple devant la foule, un peu comme on brûlait les sodomites au XVIIème siècle.
Finalement au bout d’une génération, celle de 68 (et même deux désormais), on s’aperçoit que l’abus de position dominante, la certitude de camper du côté du bon droit, les dividendes qu’on en tire -en dépit d’une valeur personnelle assez médiocre deviennent non seulement exorbitants mais sont transmissibles- jusqu’à l’abolition des privilèges.
(…) Le Figaro


7/06/15


Fdesouche sur les réseaux sociaux