Désagréable surprise, jeudi dernier, pour les fidèles de l’église Sainte-Bathilde, qui ont trouvé les restes de deux statues vandalisées, retrouvées dans le jardin qui se trouve derrière le lieu de culte. La première est une statue représentant Sainte-Bathilde sur laquelle a été retrouvée du liquide inflammable ainsi que des traces de combustion.
Au commissariat de Chelles, chargé de l’enquête, on pense qu’il s’agit là d’un « acte isolé commis par un déséquilibré » plutôt que le début d’une campagne de vandalisme antichrétien.
Une autre statue, de Sainte-Thérèse, a été cassée en plusieurs morceaux et est également roussie en divers endroits.
Ces actes, qui se seraient déroulés vers 13 heures, étaient accompagnés d’une grande banderole à l’écriture confuse, accrochée à l’intérieur de l’édifice moderne. Le message s’inspirait vaguement d’un précepte de l’Ancien Testament selon lequel il est interdit de représenter Dieu. Son auteur a probablement voulu dénoncer la « vénération des idoles ». Il a signé « Amen ».
Philippe de Kergorlay, le curé de Chelles, s’est rapidement exprimé sur le sujet pour rassurer ses ouailles. « Nous ne nous laisserons pas intimider par des délinquants. Il n’est pas question de restreindre notre liberté de culte », a ainsi déclaré l’homme de foi, qui a également rappelé qu’à « travers le culte des images, c’est la reconnaissance de l’Incarnation du Fils unique de Dieu qui est affirmée ».
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