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Des dizaines de clandestins ont été interpellés devant la halle Pajol, dans le 18e arrondissement de Paris, en pleine distribution de repas par les associations et des élus. Des témoins, dont des élus (PC) ont dénoncé des “violences policières”.

Nous exigeons qu’aucun d’eux ne fasse l’objet d’une reconduite à la frontière“, a déclaré sur notre antenne Danielle Simonnet, conseillère de Paris (Parti de gauche). “Il faut, dans ce pays, qu’enfin, on respecte le droit d’asile. Ils viennent du Soudan et d’Erythrée, ce sont des demandeurs d’asile”.

Une nouvelle évacuation de migrants a eu lieu lundi après-midi à la Halle Pajol, devant la bibliothèque Vaclav-Havel dans le 18e arrondissement de Paris, où des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers.
Les migrants, qui s’étaient installés là ces derniers jours, affirmaient y camper faute d’endroit où aller à la suite de l’évacuation, le 2 juin par la police, du campement de La Chapelle.
Selon des témoins, des militants, des élus qui arboraient leurs écharpes tricolores et des riverains ont tenté de s’interposer en créant une chaîne humaine.

Opération musclée pour évacuer les migrants… par BFMTV

Pour Olivier Besancenot, “cette solution est vouée à l’échec”. “Le gouvernement a réalisé une grosse opération de communication, le problème c’est que cette misère elle existe, on peut faire comme si elle n’existait pas, on peut lui taper dessus et la réprimer, c’est ce qui a été fait cet après-midi.”


Avec les gens du quartier et des élus, une solidarité s’était créée depuis trois jours“, a raconté Fanny Gaillanne, conseillère PCF de Paris, à BFMTV. “On était en train de distribuer à manger quand on a vu les cars de police et de CRS. On a alors décidé de se mettre devant pour protéger les migrants et on a clairement été chargés de manière très violente“.
On peut clairement parler de violences policières, a ajouté Hugo Touzet, élu communiste du 18e. Je me suis fait frapper par un CRS, étant à terre, ceinturé par cinq autres ! Il a fallu, pour le calmer, que ses collègues lui disent: ‘Arrête, arrête, c’est un élu !
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