Depuis fin mai, les policiers ont été pris à partie plusieurs fois à la cité des Indes de Sartrouville. Le plus souvent, des adolescents sont au cœur de ces échauffourées. La police ne connaît pas les causes de ce regain de tension.
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Poussée de fièvre à la cité des Indes à Sartrouville. Dans la nuit de lundi à mardi avenue de l’Europe, une patrouille de police a essuyé un jet de cocktail Molotov.
Fort heureusement, l’engin incendiaire a raté sa cible. Mais un groupe d’adolescents a aussi lancé des pierres, ce qui a entraîné des dégâts sur leur voiture.
Depuis environ un mois, les forces de l’ordre sont régulièrement prises à partie dans ce quartier sensible qui s’était pourtant, beaucoup apaisé, après la destruction de deux tours en 2010. « On ne sait pas vraiment pourquoi ces adolescents se montrent particulièrement violents, précise un proche des autorités. Mais depuis le début de cette année, on note une hostilité grandissante envers la police. »
Depuis trois semaines, au moins trois incidents ont brisé la tranquillité du quartier. Dans la nuit du 30 au 31 mai, une patrouille a été caillassée. Quelques jours auparavant, le mercredi 27 mai, cinq suspects, âgés de 14 à 45 ans, avaient été interpellés avenue de l’Europe, à la suite du contrôle d’identité d’un homme soupçonné de vendre de la drogue. Les fonctionnaires avaient alors essuyé des jets de pierres. Une quarantaine de personnes hostiles s’étaient rassemblées. Les policiers les avaient dispersés à l’aide de Flash-Ball et de grenades incapacitantes. Les adolescents avaient été remis en liberté avec des convocations devant le tribunal. Seul, le dealeur présumé de 45 ans était recherché pour une autre affaire. Quelques semaines auparavant, cinq jeunes adolescents avaient été arrêtés et mis en cause dans l’incendie de voitures.
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