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Alors que l’Europe en général et la France en particulier sont confrontées à leur impuissance à maîtriser les phénomènes migratoires, le débat sur les modalités d’acquisition de la nationalité française ressurgit. C’est Éric Ciotti qui l’a relancé, en proposant de réserver le droit du sol aux ressortissants de l’Union européenne.
Le député Les Républicains des Alpes-Maritimes propose d’établir une proposition de loi pour que «les enfants d’immigrés illégaux n’obtiennent plus la nationalité française à leur majorité». Il prône un système inspiré, dit-il, «d’autres pays européens» (Italie, Espagne) et innove: «Seuls des enfants d’immigrés légaux de l’une des nationalités de l’Union européenne pourront y prétendre. Les autres devront en passer par les procédures normales de naturalisation.»
Si la majorité s’est déclarée contre, certains dans l’opposition n’y seraient pas opposés. Notamment l’UDI Hervé Morin, qui a estimé que la question «mérite d’être abordée» et pas seulement «en Guyane et à Mayotte».

Le premier ministre se rend d’ailleurs samedi à Mayotte, ce petit archipel qui voit affluer des populations toujours plus nombreuses en provenance des Comores, attirées par un niveau de vie qui, bien que très modeste – le PIB par habitant y est 4,5 fois moins élevé qu’en métropole-, est supérieur de cinq fois à celui qu’elles connaissent dans leur pays. Mais Manuel Valls n’a pas souhaité faire la part belle à ce thème sensible .
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