Les 150 à 200 personnes, dont une petite centaine de migrants, qui occupaient depuis la fin d’après-midi une caserne désaffectée à Paris ont quitté les lieux peu après 23h00 pour regagner des centres d’hébergement.
Après quelques heures de négociations, les migrants ont accepté la proposition des responsables de la mairie de Paris de loger pour la nuit 110 personnes dans quatre sites, un à Nanterre (Hauts-de-Seine) et trois dans le centre de Paris. Les migrants sont sortis du bâtiment vers 23h10 pour gagner deux bus de police qui devaient ensuite les acheminer vers les centres d’hébergement.
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Selon nos informations, 110 hébergements ont été proposés aux migrants retranchés à Paris http://t.co/A3qQx4at24 #JDD pic.twitter.com/ftQDMJoDxv
— Le JDD (@leJDD) June 11, 2015
Avec @dversini, aux côtés des migrants hébergés par l’Etat et la Ville de Paris. pic.twitter.com/2aRdlUGjFZ — Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) June 11, 2015
Mathias Vicherat, directeur de cabinet d’@Anne_Hidalgo, signe un engagement de relogement pour 110 migrants #pajol pic.twitter.com/7UMTdtGoXL
— Arthur Vincent (@Arthur__Vincent) June 11, 2015
Dvt cette aile de la caserne, le sol est jonché de débris. Ça continue de balancer des projectiles #migrants #Pajol pic.twitter.com/V6EkfE3rsJ — Thomas Baïetto (@ThomasBaietto) June 11, 2015
Gare de l’Est : le trafic #SNCF a repris après 1h30 de perturbations liées aux manifestations de migrants. pic.twitter.com/0lUuJMU6SS
— France Bleu 107.1 (@FBleu1071) June 11, 2015
#pajol #migrants : les CRS en file – nous on est là et on bouge pas ! Merci à la fanfare de rendre ce moment festif pic.twitter.com/ZvL4jXvVkm — Ghita Aa (@AaGhita) June 11, 2015
Environ 300 personnes, dont environ une centaine de migrants, ont quitté aujourd’hui le jardin associatif du “Bois Dormoy”, à Paris, pour s’installer dans une caserne de pompiers désaffectée à quelques centaines de mètres de là. Avec des élus et des militants associatifs, ils ont investi vers 18 heures 30 la caserne Château-Landon, bâtiment de quatre étages en briques blanches et rouges situé près de la Gare du Nord (10e arrondissement) et désormais utilisé par l’Armée du Salut pour distribuer des repas.[…]
Selon France Info, le déplacement des migrants, qui s’est opéré dans la plus grande confusion, aurait provoqué une paralysie du trafic à la Gare de l’Est:
Une dizaine de TGV concernés selon SNCF. Des migrants de La Chapelle occupent les ponts près de Gare de l’Est, courant coupé par précaution
— France Info (@franceinfo) June 11, 2015
Trafic paralysé au départ et à l’arrivée de la Gare de l’Est, électricité coupée en raison de manifestations sur les ponts près de la gare — France Info (@franceinfo) June 11, 2015
Les soutiens aux migrants, issus de tendances politiques et associatives diverses, n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur la destination, certains échangeant même des coups.
“Des individus irresponsables” qui, “depuis plus d’une semaine, instrumentalisent cyniquement la situation dramatique dans laquelle se trouvent les migrants à des fins purement politiciennes”, ont tancé le ministre de l’Intérieur et la maire de Paris dans un communiqué commun.
“Les pouvoirs publics ont renouvelé ce soir leur offre d’hébergement aux migrants présents dans ce square. A la demande de la Ville de Paris, la Préfecture de police a mis à disposition des bus permettant aux migrants de rejoindre ces hébergements”, expliquent Bernard Cazeneuve et Anne Hidalgo.
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300 personnes, dont une centaine de migrants, ont investi la caserne Château-Landon, dans le 10ème arrondissement de Paris. Ils entendent rester là “le temps qu’il faudra”. Quelque 300 personnes, dont une centaine de migrants, se sont installées jeudi dans une caserne de pompiers désaffectée de Paris, après avoir quitté le jardin associatif du “Bois Dormoy”, à quelques centaines de mètres de là.
C’est vers 18h30 qu’ils ont investi la caserne Château-Landon, bâtiment de quatre étages en briques blanches et rouges situé près de la Gare du Nord, dans le 10e arrondissement. Le bâtiment est désormais utilisé par l’Armée du Salut pour distribuer des repas. “L’idée est de s’installer ici en attendant des propositions” d’hébergement, a déclaré Emmanuelle Becker, conseillère PCF de Paris.
Auparavant, les migrants s’étaient installés, dans la nuit de lundi à mardi, dans le jardin du “Bois Dormoy”, dernière étape d’une errance débutée pour certains le 2 juin avec le démantèlement du campement de La Chapelle. Ils sont environ 170 à avoir passé la nuit de mercredi à jeudi dans ce jardin associatif.
Une grande confusion. Quant au déplacement jusqu’à la caserne, il s’est opéré dans la plus grande confusion. Les soutiens aux migrants, issus de tendances politiques et associatives diverses, n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur la destination, certains échangeant même des coups. Dans la soirée, quelques soutiens ont en outre brièvement occupé un pont ferroviaire, provoquant l’interruption du trafic au départ et à l’arrivée gare de l’Est, notamment des TGV.
Europe1