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Il y a dix ans, Clichy-sous-Bois a vu naître une vague de violences sans précédent qui s’est propagée dans toutes les banlieues françaises. Durant trois semaines, les quartiers populaires s’embrasent. L’état d’urgence est même décrété.

À son corps défendant, Clichy-sous-Bois devient alors un symbole de la relégation urbaine. Une banlieue pauvre et enclavée, et ses cités délabrées. Une sorte de miroir grossissant, un condensé de ce malaise des banlieues que la France ne parvient pas à soigner.

Depuis 2005, Clichy-sous-Bois a entamé sa métamorphose. Un plan de rénovation urbaine sans précédent, initié par le gouvernement avant les émeutes, y a largement contribué. Près de 700 millions d’euros ont été investis.
Pourtant, certains quartiers, comme le Chêne-Pointu, sont toujours à la traîne. Ses immenses copropriétés continuent de se dégrader. Et sur place, l’impatience et les désillusions laissent souvent place à la colère. Malgré les difficultés, des femmes et des hommes se battent au quotidien pour leur ville. Ils sont élus, commerçants, ou militants associatifs.

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