“J’ai alors crié : laissez-moi faire, je ne veux pas qu’il blesse quelqu’un d’autre.” C’était samedi en fin d’après midi dans la mosquée Bilal, près de la gare Saint-Charles. Moussa Koité, responsable du lieu de culte, se retrouvait face à un clandestin mauritanien qui, après avoir semé la panique avec son couteau, tentait de lui régler son compte. Moussa finira avec une blessure au poignet droit et l’agresseur se retrouvera en garde à vue.
La frayeur passée, Moussa raconte : “Des clandestins arrivent à Marseille par la gare et atterrissent dans notre mosquée. Samedi après midi, j’en ai trouvé une vingtaine qui dormait à l’intérieur. Je leur ai dit qu’ils pouvaient prier, lire le Coran mais pas dormir. Une heure après je suis revenu. L’un d’eux dormait toujours. Je lui ai dit de partir mais quand je suis revenu une deuxième fois, il se douchait avec l’eau des ablutions. Là, il s’est énervé, m’a lancé la bouilloire. On l’a mis dehors à plusieurs mais, une heure après, il est revenu avec un gros couteau. Et ça a été la panique dans la mosquée où l’imam était en train de faire un prêche. Il agitait son couteau, il voulait tuer quelqu’un c’est sûr. Alors j’ai décidé de faire face, j’ai quelques techniques de self-défense et j’ai réussi à le maîtriser mais auparavant, il m’a sérieusement blessé au poignet.”
(…) Le Provence