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Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a confirmé jeudi l’abandon de l’idée d’imposer des quotas aux pays européens pour la répartition d’une partie des migrants arrivés en Italie et en Grèce.

Il a souligné l’absence de consensus parmi les Etats membres, à l’ouverture d’un sommet européen consacré en bonne partie à la crise migratoire.

Il a soutenu l’idée d’un mécanisme basé sur le volontariat, mais celui-ci “ne pourra être crédible qu’à la condition que les Etats prennent des engagements crédibles et significatifs”, a-t-il ajouté. “Un mécanisme volontaire ne peut être une excuse pour ne rien faire”, a-t-il insisté.

Faire la différence “entre réfugiés et migrants”

De son côté le président français François Hollande a de nouveau plaidé pour conjuguer “solidarité” et “responsabilité” face à l’afflux de migrants.”Il faut être capable d’accueillir, d’enregistrer, de faire une distinction entre réfugiés et migrants”, a-t-il dit.

“Il faut renégocier les critères de répartition”, a affirmé le Premier ministre de l’Estonie Taavi Roivas. Le président de la Commission Jean-Claude Juncker a annoncé son intention de maintenir sa proposition malgré les oppositions.

RTS.ch

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