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26/06/2015

Avant le vote, Paul-Henri Gallon, conseiller municipal d’opposition FN, a souhaité intervenir. Tout en rappelant être conscient de la nécessité pour cette association d’avoir un lieu de culte, il a souhaité poser quatre questions :

” Qui financera la construction de cette mosquée ? Qui fera les prêches et dans quelle langue ? Et est-il possible d’avoir, dans le compromis de vente, une clause pour le respect dans la construction de l’homogénéité avec l’architecture environnante ? “

Daniel Garrigue a expliqué au conseiller d’opposition que les membres de l’association avaient eux-même collecté auprès de leurs fidèles les fonds nécessaires à cette construction, ajoutant qu’il n’avait pas “à contrôler les gens qui feront les prêches, cela ne fait pas partie des compétences du maire tout comme l’usage de telle ou telle langue dans un lieu de culte, quel que soit le culte.” Enfin, la construction sera soumise aux mêmes règles que celles des habitations du quartier.

“Vous ne m’avez pas convaincu Monsieur le maire”, a conclu Paul-Henri Gallon qui a voté contre cette vente, tout comme le second conseiller du FN, Robert Richard.

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25/06/2015

La vente d’un terrain à l’Association culturelle des Marocains de la Dordogne devrait être actée ce jeudi soir lors du Conseil municipal de Bergerac


Le terrain, qui doit être vendu par la Ville à l’association culturelle des Marocains de la Dordogne, est situé rue du Tounet à Bergerac. Ils sont pour le moment 147 à se réunir dans 70 m². Grâce à l’acquisition d’un terrain vendu par la mairie, l’Association culturelle des Marocains de la Dordogne, basée à Bergerac, espère pouvoir bâtir un nouveau lieu de culte digne de ce nom.

Malgré la présence de la vente à l’ordre du jour du Conseil municipal de ce jeudi soir, Abdellah Habboub, vice-président de l’association, n’ose pas crier victoire. Il faut dire que le problème est ancien et que les désillusions n’ont pas manqué. […]

Dans le quartier, rive gauche, la gêne causée pour les riverains existe et le vice-président de l’association le regrette. « Souvent, comme pour le Ramadan en ce moment, il y a du monde tard le soir et les voisins qui veulent dormir la fenêtre ouverte sont gênés. On embête tout le monde », explique Abdellah Habboub. […]

La Ville, consciente des soucis de sécurité qui existent dans le lieu de culte actuel, accepte de vendre ce terrain communal de 10 600 m2 pour 125 000 euros.[…]

Le soutien du maire et l’aval que devrait donner ce soir le Conseil municipal ne rassurent pas pour autant Abdellah Habboub : « Il n’y a pas que le maire qui décide ! S’il arrive à mettre tout le monde autour de la table, les acteurs de la sécurité, les pompiers, la Communauté de communes, pour qu’on discute de tout ce qu’il faut faire pour être dans les clous, alors, oui, ça peut aller très vite. Mais ce n’est pas gagné. » […]

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Merci à Golum

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