Libération rapporte les réactions de responsables musulmans de France après l’attentat en Isère.
Les actes terroristes en France, au Koweït et en Tunisie ont aussi un impact symbolique démultiplié par le fait qu’ils ont eu lieu un vendredi, jour de la grande prière en islam.
«Pour les musulmans français, c’est une nouvelle catastrophe. J’espère que la société a compris que nous n’avions rien à faire avec ces gens-là, souligne Ahmed Jaballah, le théologien de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), la branche française des Frères musulmans. Au regard de la date, le péché commis par ces gens est encore plus grand. »
Anouar Kbibech, qui doit prendre à la fin du mois la tête du Conseil français du culte musulman (CFCM), a aussi fait part de son inquiétude :
«La situation était déjà dramatique. L’image de l’islam est très dégradée. Ce qui vient de se passer est un très mauvais coup porté.»