27/06/2015
Les enquêteurs ont en effet découvert des échanges par e-mails entre le jeune Algérien et différents protagonistes dont, selon toute évidence, celui qui semble être son commanditaire : “Essaie de trouver une église avec du monde et aussi regarde pour que tu puisses repartir rapidement et facilement”, lui recommande cet individu encore non identifié.
Un second exécutant se glisse à son tour dans la conversation : “Pour l’église, j’ai cherché, et en Île-de-France c’est difficile pour repartir. […] Et l’église ça prend du temps pour les tuer”, fait-il remarquer.
“Je tuerai au moins 150 mécréants et rencontrerai mon créateur”
Dans un français tout aussi approximatif, Sid Ahmed Ghlam expose à son tour ses intentions : “Lors de ces dix jours, j’ai préparé comment je vais faire cette opération. (…) Il faut au moins un frère ou deux avec moi. J’aurai besoin que le frère me ramène une arme que je dois garder avec beaucoup de balles (je ne veux pas être une cible facile)”, souligne-t-il. Dans le cas où ce premier plan se déroulerait comme prévu, le djihadiste prévoyait un second scénario : “C’est dans un train, Inch Allah, je tuerai au moins 150 mécréants et rencontrerai mon créateur”, affirme Sid Ahmed Ghlam. [..]
25/06/2015
C’est ce que révèle l’exploitation de la mémoire des deux ordinateurs saisis chez Sid Ahmed Ghlam, le suspect principal de l’attentat déjoué d’une église à Villejuif en avril dernier.
Sid Ahmed Ghlam, principal suspect dans le projet d’attentats déjoués visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) en avril dernier, était au cœur d’une nébuleuse nourrissant plusieurs projets terroristes sur le territoire français. Selon nos informations, un train rempli de voyageurs, mais aussi la basilique du Sacré-Cœur, symbole planté au sommet de la butte Montmartre à Paris, figuraient au nombre de ses cibles.
C’est en tout cas ce que laisse apparaître l’exploitation de la mémoire des deux ordinateurs et d’un certain nombre d’éléments techniques retrouvés en perquisitionnant dans la Renault Mégane ainsi que dans la chambre parisienne utilisée par l’étudiant algérien de 24 ans. […]