Le phénomène est constant depuis l’attentat de Charlie Hebdo. Lors de chaque agression terroriste liée à des courants islamistes, le “mot-dièse” #padamalgam est utilisé sur Twitter pour brocarder ceux qui invitent à dissocier les attaques de la religion musulmane.
Soucieux d’éviter une radicalisation de l’opinion publique à l’encontre de l’Islam susceptible de survenir lors des attentats terroristes commis par des islamistes, de nombreux responsables politiques préconisent régulièrement, lors de leurs premières réactions, de se garder de tout amalgame.
Peu après l’attentat commis sur le site d’Air Products de Saint-Quentin Palavier (Isère), le premier secrétaire du Parti Socialiste Jean-Christophe Cambadélis a ainsi utilisé cette expression dans un message posté sur Twitter :
Grande émotion devant cet attentat et son mode opératoire. Restons unis. Pas d’amalgames. Ne jouons pas sur les peurs. #Isère
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) June 26, 2015
Cette intervention du n°1 du PS a immédiatement déclenché une flambée de réactions de la part de twittos estimant au contraire qu’il existe une filiation entre la religion musulmane et le terrorisme islamiste et / ou qui pensent que le souci des victimes et la répression des terroristes doivent être au coeur des premières réactions.
Sur Twitter, le hashtag “Padamalgam” suscite un vif débat entre les internautes. Les utilisateurs de ce mot-dièse étant souvent soupçonnés d’accointance avec des courants xénophobes.