Deux jours après les attentats en Isère et en Turquie, le juge antiterroriste Marc Trévidic assure dans une interview au Télégramme que “la religion n’est pas le moteur” des djihadistes.
“Le nombre de personnes atteintes de délire djihadiste est exponentiel!” Deux jours après les attaques djihadistes en Isère et en Tunisie, le juge antiterroriste Marc Trévidic s’alarme de la recrudescence du risque terroriste en France, dans une interview au Télégramme.
“La population concernée est plus jeune, plus diverse et aussi plus imprévisible, avec des personnes qui sont à la limite de la psychopathie… mais qui auraient été dangereuses dans tous les cas, avec ou sans djihad”, déclare le magistrat. […]
“Ceux qui partent faire le djihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels: pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses: l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement et c’est ce qui en fait sa force”, assure Marc Trévidic. […]