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Faut-il l’attribuer à la canicule, à l’ambiance délétère qui sévit autour de Besançon depuis quelques jours ? Toujours est-il que les quartiers de la capitale régionale se réveillent.

Après un caillassage à coup de parpaings de chantiers de policiers tombés dans un traquenard, dimanche soir aux « 408 », c’est au tour de la cité Viotte et de Planoise d’alimenter la chronique de la violence urbaine.

Mardi, vers 20 h 30, une altercation s’est achevée par des coups de feu à la cité Viotte. Un homme, le tireur, semblait aux prises avec un groupe d’individus. Il a utilisé un fusil de chasse pour tirer deux fois en l’air et une fois en direction du groupe. Il semble ne pas y avoir eu de blessé et tous les protagonistes se sont égayés avant l’arrivée de la police. Dans la journée, un homme a été brièvement entendu et son domicile perquisitionné mais il a été remis en liberté.

Ensuite, c’est vers une heure du matin que plusieurs coups de feu ont retenti dans le secteur Île-de-France, à Planoise. Des douilles ont été retrouvées, à la fois dehors et dans un appartement, mais il est impossible de dire pour l’instant s’il y a eu échange de tirs, si ceux-ci sont partis de l’extérieur ou de l’intérieur, si il y avait un ou plusieurs protagonistes, si on a tiré sur quelqu’un ou seulement en l’air…

« Les témoignages recueillis pour l’instant créent un flou artistique » indiquait le parquet mercredi soir. On sait seulement, que quelques heures plus tôt, il avait été signalé à la police qu’un homme était aux prises avec un groupe qui voulait lui taillader le visage. À l’arrivée des forces de l’ordre, il n’y avait plus personne, ni agresseurs, ni victime…

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Depuis la condamnation des frères Farès et Ismaïl Litim et de leur beau-frère Youcef Dahoua, le 11 mai dernier, jugement qui sera réexaminé ce jeudi sur appel du parquet, le calme était revenu dans le quartier de la Grette, aux « 408., ce après des mois de conflit, opposant une poignée d’énergumènes aux forces de l’ordre, pour le contrôle du quartier.

Les hostilités ont repris depuis une semaine environ et l’implantation de deux nouvelles caméras de vidéosurveillance, dont la vision englobe le secteur des caméras précédemment installées. On est donc bien au cœur de ce litige né l’été dernier.

Quelques tentatives de couper à nouveau l’électricité ayant échoué, trois individus ont tenté d’aveugler les caméras, dimanche soir, à l’aide de fusils de paintball. Ce canardage de capsules de peinture ayant été signalé, une dizaine de policiers se sont équipés une nouvelle fois pour faire front. Toutefois, arrivés sur place, vers 20 h 30, ils sont tombés dans un véritable guet-apens et ont été bombardés depuis les étages du 29, avec des agglos de chantier.

Le véhicule de brigade canine a ainsi été assez sérieusement endommagé mais, fort heureusement, il n’y a pas eu de blessés.

Ce mercredi midi, ce sont des employés d’une société de nettoyage, venus avec une nacelle pour nettoyer la peinture maculant les objectifs, qui ont été à leur tour la cible de jets de projectiles, de nouveau sans faire de blessés. Et de nouveau sans que les policiers qui les accompagnaient ne puissent procéder à des interpellations.

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