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“Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation”, affirme l’écrivain Michel Houellebecq, dans un long entretien à la Revue des deux mondes, où il revient notamment sur “l’angoisse à l’état pur” de la société française face à l’islam. À propos de la lutte contre les djihadistes, il affirme que “ce n’est pas une chose facile de combattre une secte religieuse”. “Une réponse purement policière à une secte religieuse n’a pas de garantie de l’emporter”, avance-t-il avant de souligner que “quand on n’a pas peur de la mort, la police on s’en fout un peu”.

“Une action violente quelconque peut effectivement être vue comme un moyen de sortir de l’anomie (désorganisation sociale résultant de l’absence de normes communes) désespérante”, estime l’écrivain. “Le terrorisme et le militantisme sont des moyens de socialisation. Ça doit être très sympa de vivre des moments ensemble, des moments forts contre la police… L’impression d’être ensemble contre tous”, argumente l’auteur de La Carte et le Territoire. “On est davantage ensemble quand on a beaucoup d’ennemis”, souligne-t-il. (…)

“Traiter, comme l’a fait Onfray, le Premier ministre de crétin était le mot juste”

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Il se félicite en revanche de “la tentation de liberté chez certains intellectuels”, comme Michel Onfray, qui n’acceptent plus le discours “bien rodé depuis 2001” demandant de ne pas faire d’amalgame entre l’islam et le terrorisme. Traiter, comme l’a fait Onfray, le Premier ministre “Emmanuel Valls” (sic) de “crétin” était “le mot juste”, dit-il. Après les attentats, “la domination totale” de la gauche sur les intellectuels “s’est nettement fissurée”, se réjouit-il.

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